22 décembre 2009

Merci Philippe Bilger



Extrait du mel transmis à Philippe Bilger, avocat général près de la cour d'appel de Paris, à propos de sa conférence devant l'Observatoire universitaire de Nantes, sur le thème " La judiciarisation de la pensée " un danger pour la démocratie :
Cher monsieur Bilger,
Quel plaisir de vous avoir entendu parler ainsi de la liberté d'expression, de la confrontation démocratique des points de vue, des fausses îcones du monde médiatique, et du fonctionnement da la justice si présente dans notre environnement. Cette journée a été pour nous un formidable bol d'air - frais ! - qui montre bien, à nous qui observons les médias, tout ce qui aujourd'hui fait défaut au débat citoyen. Votre enthousiasme, votre humour, votre hauteur de vue, le plaisir manifeste pris à rencontrer le public de l'observatoire, tout cela a été très stimulant pour tous et de nature à à nous inciter à exiger plus de liberté de pensée, de s'informer, et de juger !

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21 décembre 2009

Neige

neige sur le sol

il rompt la monotonie

le rouge gorge


michel
( haïkouest )

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17 décembre 2009

France-Culture devant RTL ( dans les radios podcastées)

9 décembre 2009

Quel coût de com' !

Article paru dans Presse-Océan du 9 décembre sur le coût des magazines des collectivités territoriales, qui sont de loin les plus forts tirages de la presse écrite. Sont-ils lus ? c'est une autre histoire...
mercredi 09 décembre 2009 MÉDIAS. Presque toutes les collectivités territoriales ont leur magazine
Quel coût de com' !


Ces revues, distribuées gratuitement, ont néanmoins un prix pour le contribuable nantais. Enquête.
Nantes Passion

Le magazine franchira en décembre le cap des 200 numéros. Nantes Passion et son cahier Nantes au quotidien, consacré aux onze quartiers de la ville, sont distribués chaque mois (à l'exception de juillet et août) à 179 500 exemplaires dans toutes les boites à lettres, par Adrexo. La réalisation, l'impression et la distribution de ces 84 pages d'infos reviennent à 77 732 €, sans compter les quatre emplois à temps plein de la rédaction. « Ce coût intègre le conseil éditorial, la direction artistique, l'achat d'art d'illustrations et d'infographies, la PAO, l'impression, la diffusion et la transcription en braille », détaille Mathieu Baradeau, le directeur de la communication de la ville. Chaque numéro revient ainsi à 43 centimes d'euros. « Le coût par page, 0,005 €, est conforme voire inférieur aux ratios habituels sur ce type de publication », souligne Mathieu Baradeau.

Le journal de Nantes Métropole

28 pages tous les deux mois, tirées à 280 000 exemplaires : le magazine de Nantes Métropole est venu s'ajouter, il y a bientôt quatre ans, à l'offre de communication institutionnelle. Les six numéros coûteront cette année aux 24 communes nantaises 300 882 € (50 147 € au numéro), soit 0,17 € l'exemplaire. « Cela comprend l'impression, la distribution par Adrexo, les infographies et la transcription en braille des textes. La rédaction est en revanche assurée en interne, ce qui représente environ un temps plein et demi », précise le service com'de Nantes Métropole.

Loire-Atlantique Magazine

« Rédaction, mise en page : tout est fait ici » remarque Jérôme Alemany, le responsable du service presse du Conseil général. Onze fois par an -un numéro « couvre » juillet et août-, Loire-Atlantique Magazine, le mensuel du Département, ayant trente-deux pages en couleurs, parvient dans les boîtes à lettres de 540 000 habitants de Loire-Atlantique (les résidences secondaires ne sont pas desservies). L'impression et la distribution par une filiale de la Poste représentent 938 971 euros, « soit 0,08 % du budget du Département ».

Chaque exemplaire revient ainsi à 15,81 centimes, sans compter les charges de l'équipe rédactionnelle, l'équivalent de deux emplois à temps plein.

L'esprit grand ouvert

Avec un numéro tous les deux mois et deux suppléments sur le bilan de l'assemblée et son budget, la facture annuelle de la publication du conseil régional s'élève à à 1 650 000 €. Tiré à 1 480 000 exemplaires, le journal est distribué dans les 1 425 000 foyers répertoriés en Mayenne, Sarthe, Vendée, Maine et Loire et Loire-Atlantique. 55 % de la note va à l'imprimeur et 35 % à la distribution. Le reste, 10 % (soit environ 25 000 € par numéro), représente l'intervention de Rue Prémion, l'agence nantaise en charge du rédactionnel et de la mise en page. « Il faut ramener cette dépense au nombre d'habitants. Cela revient à un peu plus de 18 centimes par numéro, portage compris », calcule Jérôme Leclerc, conseiller du président.

8,50 € pour le contribuable nantais

À l'arrivée, le budget global de ces communications institutionnelles (3 667 173 €) fait frémir. Mais ramené à chaque contribuable nantais, le seul à payer les 4 magazines, cela ne représente plus que... 8,50 € : 4,30 € pour les publications de Nantes, 1,02 € pour celle de Nantes Métropole auxquels s'ajoutent 1,75 € pour le Département et 1,45 € pour la Région. Sans compter, les salaires des rédactions intégrées.

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6 décembre 2009

Michèle Cotta



Vendredi 4 décembre L'Observatoire universitaire des médias de Nantes a reçu Michèle Cotta. Une affluence record pour cette personnalité de premier plan dans le journalisme politique français depuis plus de 30 ans. Courtoisie et grande simplicité, jugements mesurés et distanciés, hauteur de vue, Michèle Cotta a donné une image positive de cette profession qu'elle a vécue avec passion.

Quelques notes prises au déjeuner et à la conférence.
" La cacophonie politique a toujours existé" " le journaliste politique ne doit pas se couper de ses sources, c'est le problème de la bonne distance" " Chirac n'a pas fait ce qu'il aurait pu faire !" " Les carnets n'étaient pas faits pour être publiés" " L'avenir de la presse, c'est la notion de marque, garantie de qualité, quelque soit le support" " Les très bons journalistes ne sont pas forcément les plus médiatisés, et chez les jeunes, il y a de très grands talents ex.Anne Niva (?)" " L'interactivité avec les auditeurs, c'est bien à condition qu'elle soit parfois complétée par une expertise" "J'aime beaucoup Arlette Chabot" "France 3 : ils sont trop nombreux, mais ils sont là!"
"A la télé ,en 1 minute 15 on ne peut faire dans la nuance!"
Depuis 30 ans :
L'information n'a pas régressé
Souligne la grande diversité des médias : 100 chaînes cablées, 27 TNT, 1600 radios privées.
La TV est beaucoup plus libre " Chaque jour, sur les médias, c'est 40 personnes qui donnent leur point de vue" Mais la dépendance à la pub peut-être contraignante (cf- exemple du budget SNCF )
La consommation des médias s'individualise
Globalement il y a des progrès, car même sur internet les journaux " marques" font référence
"La désignation des présidents de chaînes, pose un problème de libertés publiques, et il n'y a pas de grands desseins pour le service public"
"Les JT devraient être réduits à 15 minutes" ( Gildas dit la même chose )
"La classe journalistique existe avec une opinion dominante voire unique : exemple guerre Irak en 92 dans un sens et en 2003 en sens inverse.
La déontologie doit se gérer en interne dans la profession.
Plus grand dérapage journalistique :" L"affaire Baudis"
Plus mauvais souvenir personnel " la présence non visible, derrière un canapé lors d'une conversation privée entre Mitterrand et Mendès France ! "
Interview de Michèle Cotta :

http://www.atelierdesmedias.org/
http://www.atelierdesmedias.org/Michele-COTTA-invitee-le-4-12-2009_a87.html

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2 décembre 2009

" Vous êtes formidables ! "

Il y a 50 ans, la rupture du barrage de Malpasset au-dessus de Fréjus, a provoqué une catastrophe naturelle, avec des centaines de morts, et un extraordinaire mouvement de solidarité. Europe n°1 à l'époque avait lancé à travers son émission " Vous êtes formidables !" un appel à la générosité publique. Je me souviens, interne au lycée Clemenceau à Nantes - bien que n'ayant pas le droit d'écouter la radio - avoir relayé cet appel avec un autre interne ( ...Pinel ). Presque tous les lycéens internes de terminale avaient participés, pour une somme totale qui n'était peut-être pas considérable, mais le geste y était, et les petits ruisseaux...
Pour la première fois je crois, la radio montrait sa capacité mobilisatrice : Yes, we can !

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SIDA Congo

A propos de la journée du Sida, trouvé dans le livre de Patrick Besson Mais le fleuve tuera l'homme blanc rencontré à la Fnac il y a quelque temps, et dont l'action se déroule à Brazzaville et Pointe Noire où j'ai passé quatre ans de 1966 à 1970, cette définition du Sida par "les courtisanes" de Brazzaville :
SIDA, Syndrôme Imaginaire pour Décourager les Amoureux
Humour congolais,la vie par-dessus tout, politesse du désespoir...

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