27 janvier 2022

Les médias français avant la présidentielle - Aude Dassonville invitée de l'OMUP

 

Le paysage  médiatique français avant les présidentielles 2022 prochaine conférence de l’Observatoire des médias de l’université permanente de Nantes le 28 janvier par Aude DASSONVILLE journaliste spécialiste des médias

                                            Au CCO en 2016

Aude DASSONVILLE  est journaliste spécialiste des questions audiovisuelles. Elle a travaillé au Monde, puis à Libération avant de rejoindre Le Parisien en 2000. A partir de 2011 elle écrit sur les programmes de la radio dans Télérama et est actuellement au Monde en charge de l’actualité médiatique. Elle a publié en 2016 avec Jamal Henni TF1, coulisses, secrets, guerres internes chez Flammarion Enquêtes.

Présentation : Patrice Saint André

Vendredi 28 janvier 2022  de 14 h 30 à 16 h Amphi 9 fac de médecine, 1 rue Gaston Veil    à Nantes

8 € pour les personnes non abonnées au cycle des conférences de l’Observatoire des médias (033300) ou à l’Atelier des médias (033301) – Respect des consignes sanitaires.

 

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26 janvier 2022

Franz Olivier GIESBERT à l'Observatoire des médias

 

Après 2 rendez-vous annulés en mars 2020 et le 3 décembre 2021

Belle journée mais frisquette. Etonné de le voir arrivé sans manteau, en veste et chemise (cravate) mais quand même une écharpe bleue ciel (et non rouge comme Barbier). « J’ai un Damart » dit-il en réponse à son assistante  que j’avais accueillie quelques instants plus tôt . Préférant marcher à pied vers le centre ville plutôt que de prendre le tramway.




Hivernal comme la température à l’intérieur de cet amphi. Sur l’estrade nous étions sous une ventilation relativement forte mais pas chaude du tout. «  J’ai claqué des dents pendant toute la conférence » nous a confié FOG. Toute l’équipe comme moi a été consternée par cet inconfort  de l’université. Beaucoup d’auditeurs ont gardé, ou repris, doudoune et gants. Pas Top !

La conférence l’a été. L’aisance, la franchise, la liberté, la maîtrise de la petite et de la grande histoire, les éclairages sur son livre Le Sursaut,* tout cela a été grandement apprécié des auditeurs. Le débat a vraiment eu lieu tant les convictions étayées de FOG ne sont pas forcément partagées. Mais dans un climat d’empathie, de tolérance et d’écoute réciproque.

*Histoire intime de la Vè République, Le Sursaut Editions Gallimard - octobre 2021- FOG

Vidéo de la conférence débat bientôt en ligne sur le site webtv.univ-nantes.fr




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16 janvier 2022

L'échec du dragon de Calais

Médiacités par son édition de Lille attire l'attention sur la situation d'échec du dragon de Calais, création des Machines de l'ile. Une préfiguration de ce qui nous attend si Nantes Métropole valide l'Arbre aux Hérons futur gouffre financier.

https://www.mediacites.fr/enquete/lille/2022/01/13/fragile-en-manque-de-visiteurs-le-dragon-de-calais-brule-du-cash/?mc_cid=0272e44482&mc_eid=3fb1ca73ca 

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14 janvier 2022

Franz Olivier GIESBERT à l'Observatoire des médias le 21 janvier

 Comme indiqué dans le programme ci-dessous, nous accueillons Franz Olivier Giesbert le 21 janvier 2022 à l'Observatoire des médias de l'université permanente. Il parlera notamment de son dernier livre Le Sursaut, Histoire intime de la Vè République

Amphi 9 fac de médecine i rue Gaston Veil, de 14 h 30 à 16 h

Consignes sanitaires et 8 € pour les personnes non abonnées


Thème d’actualité

21 janvier – Franz Olivier GIESBERT - Journaliste, éditorialiste, biographe, présentateur de télévision et écrivain. Après avoir  été grand reporter au Nouvel Obs, il  a dirigé le  service politique jusqu’en 1988. Il est responsable des rédactions du Figaro  de 1988 à 2000. A cette date il  devient  directeur de l’hebdomadaire  Le Point qu’il a sensiblement redressé et où il est toujours éditorialiste.  Il a été directeur éditorial du quotidien La Provence de  2017 à  2021. Franz-Olivier Giesbert a écrit plus de 30 romans ou essais et vient de publier en novembre 2021 le premier volume d’une trilogie, Le Sursaut, Histoire intime de la Vè République  édité chez Gallimard.

Les médias français avant les présidentielles 2022

28 janvier – Nouvelle date - Aude DASSONVILLE - Journaliste spécialiste des questions audiovisuelles. Elle a travaillé au Monde, puis à Libération avant de rejoindre Le Parisien en 2000. A partir de 2011 elle écrit sur les programmes de la radio dans Télérama et est actuellement au Monde en charge de l’actualité médiatique. Elle a publié en 2016 avec Jamal Henni TF1, coulisses, secrets, guerres internes chez Flammarion Enquêtes.

Libération et le conflit israélo-palestinien

4 février  - Alexandra SCHWARTZBROD – Journaliste aux Echos de 1989 à 1994,  directrice adjointe de Libération où elle est entrée en 1994, Alexandra Schwartzbrod est une  spécialiste du Moyen Orient. Elle a été correspondante à Jérusalem de 2 000 à 2 003. Essayiste et romancière, elle a été lauréate de plusieurs prix polar et a publié en 2020 Les lumières de Tel Aviv aux éditions Rivages Noir.

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13 janvier 2022

Modération et censure sur le Web - Romain BADOUARD à l'Observatoire des médias

 Observatoire des médias – 17 décembre 2021

Compte rendu de la conférence débat de Romain Badouard

Modération et censure sur le Web

Présentation : Patrice Saint André

photo JC2

Internet né aux Etats Unis a été conçu comme un outil de la liberté d’expression. La liberté d’expression est centrale dans la culture américaine à travers notamment le 1er amendement de la constitution qui précise que l’Etat doit être extérieur au libre marché des idées.  C’est un modèle politique différent de la culture française où très tôt le législateur a voulu réguler la liberté d’expression en particulier par  la loi de 1881 sur la liberté de la presse et ses compléments ultérieurs qui ont notamment introduit les notions  de discrimination, d’injure ou  de  diffamation.  Le nouveau contexte créé par Internet est apparu en 1996 en France lors de l’interdiction du livre du médecin de François Mitterrand. Le livre a été repris via un cyber café de Besançon par des sites accessibles  à l’étranger permettant  ainsi de contourner l’interdiction.

L’apparition et le développement des réseaux sociaux et les excès qu’ils provoquent n’ont fait qu’accentuer la demande de régulation du Web particulièrement au regard des incitations à la haine et au harcèlement. Mais qui est responsable d’un propos sur Internet, le « plombier »  ou hébergeur qui fournit les réseaux et le support, ou l’éditeur, auteur du message ? Les réseaux sociaux ont bouleversé les choses sur le plan juridique et le « filtrage » par les plates formes s’est progressivement accru.

La recentralisation du Web s’est notamment manifestée par la censure imposée à Donald Trump lors de l’invasion du Capitole le jour de la prestation de serment de Jo Biden,  ou  l’invisibilisation  de certains réseaux féministes ou, la disparition, pour les Chinois, des massacres de la place Tien’ Anmen. Les publicateurs élaborent des standards de publication qui, dans un premier temps, ont imposé la pudibonderie américaine à toute la toile. Les règles ont évolué progressivement en fonction des pays et des cultures locales.

Concrètement les plates formes interviennent :

-          Par les signalements des internautes, qui suscitent la réaction de « censeurs » souvent installés dans les pays du Sud. Leur mission est de décider « en 2 secondes » ce qui doit être publié ou non. Les risques de manipulation ou de signalement abusifs sont évidents. La matière est d’un volume considérable (Youtube, c’est 500 heures de vidéos à la minute…).

-          Utilisation de l’intelligence artificielle. S’avère efficace pour détecter des images (nudité). La détection à partir des mots est plus incertaine, le sens pouvant être très différent selon le contexte et selon les codes utilisés par des minorités (cf.88 pour les pro-nazis). Par ailleurs, l’intelligence artificielle ne connait pas l’ironie…

-          Les plates formes peuvent aussi «  invisibiliser » ou dégrader considérablement les contenus ou les émetteurs « nocifs ».

Quel rôle pour  les Etats ? L’intervention se concrétise sous plusieurs formes.

-          Les menaces d’amende comme dans la loi Avia du 24 juin 2020. Des interventions en principe rapides  (24 ou 48 h) et des sanctions lourdes, jusqu’à 4% du chiffre d’affaires . La loi a été largement réformée par le Conseil Constitutionnel.

-          La recherche de la transparence sur les modalités de contrôle, en d’autres termes lutter contre l’opacité stratégique.

-          Au plan européen, la mise en place du Digital Service Act qui vise à développer des audits indépendants. Tout ce qui est interdit dans l'espace public sera aussi interdit dans l’espace online. 

Enfin, l’intervention de la justice reste encore à inventer, ainsi que la gouvernance démocratique des contenus où les internautes doivent trouver leur place.



Jean-Claude Charrier-
Décembre 2021

Le livre de Romain Badouard Les nouvelles lois du Web ; Modération et censure – Seuil La République des idées 2020

        L'intégralité de la conférence sur la Web télé de l'université de Nantes

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