1 juin 2021

Fiscalité : Info utile pour les grands lecteurs

 Vous vous intéressez à l'actualité générale et politique, vous lisez beaucoup de journaux et périodiques dans ce domaine , cette information est pour vous.

A partir, je peux le dire, d'une initiative citoyenne notamment dans le Grand débat

Abonnement à la presse : vous pouvez bénéficier d'un crédit d'impôt

Par Bercy Infos, le 17/05/2021 - Impôts et fiscalité Aides et crédits d'impôt

Vous souhaitez vous abonner à un journal ou magazine d'information ? Vous pouvez bénéficier, sous certaines conditions, d'un crédit d'impôt. On vous explique comment en bénéficier.

Crédit d'impôt : pour quels abonnements ?

Vous pouvez bénéficier d'un crédit d'impôt à l'occasion de votre 1er abonnement à un titre de presse, d'information politique ou générale, en version papier ou numérique.

Cet abonnement doit être souscrit entre le 9 mai 2021 et le 31 décembre 2022, pour une durée de 12 mois minimum.

Titre de presse d'information politique ou générale : de quoi parle-t-on ?

Pour bénéficier d'un crédit d'impôt, le titre de presse d'information politique et générale doit répondre aux critères suivants:

  • prendre la forme d'un journal ou d'une publication périodique
  • apporter, de façon permanente, des informations et commentaires tendant à éclairer le jugement des citoyens sur l'actualité politique et générale, qu'elle soit locale, nationale ou internationale
  • consacrer la majorité de sa surface rédactionnelle à cet objectif
  • présenter un intérêt dépassant, de manière manifeste, une catégorie de lecteurs.

* tels que définis par la loi n°47-585 du 2 avril 1947 relative au statut des entreprises de groupage et de distribution des journaux et publications périodiques

En revanche, le bénéfice du crédit d'impôt ne s'applique pas lors de l'abonnement à un kiosque numérique, regroupant plusieurs services de presse en ligne, si certains des journaux ou périodiques proposés n'offrent pas d'information politique ou générale.

Quel est le montant du crédit d'impôt pour l'abonnement à un titre de presse ?

Le crédit d'impôt pour l'abonnement à un titre de presse est égal à 30 % des dépenses engagées dans le cadre de votre abonnement.

Vous pouvez bénéficier du crédit d'impôt, quel que soit le montant de vos ressources.

Toutefois, le crédit d'impôt ne peut être accordé qu'une seule fois, pour un même foyer fiscal, et ce jusqu'au 31 décembre 2022.

À l'occasion de votre déclaration de revenus 2022 sur vos revenus 2021, vous pourrez déclarer les dépenses engagées dans le cadre d'un abonnement souscrit du 9 mai au 31 décembre 2021.

Si le montant du crédit d'impôt est supérieur au montant de l'impôt dont vous êtes redevable, l'excédent vous sera restitué.

N'oubliez pas de conserver un reçu ou facture, indiquant :

  • le montant et la date du ou des versements effectués
  • l'identité et l'adresse de l'organisme bénéficiaire.

Ce justificatif ne doit pas être joint à votre déclaration de revenus. Vous devez, en revanche, être en mesure de le présenter si l'administration fiscale vous en fait la demande.

https://www.economie.gouv.fr/particuliers/abonnement-presse-credit-impot?xtor=ES-39-[BI_219_20210525]-20210525-[https://www.economie.gouv.fr/particuliers/abonnement-presse-credit-impot]#

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17 février 2019

Le Grand Débat pour tous : contribution fiscale

Malgré ma dernière chronique (qui vise les concertations "à la nantaise") j'ai apporté ma contribution au Grand Débat national, sur les questions de fiscalité. Au-delà des réponses aux questions posées (et fermées) j'ai joins un  texte  sous le titre :

 Réforme fiscale : La suppression de la taxe d’habitation doit être citoyenne

Les fiscalistes ont coutume de dire que les bons impôts sont les  « impôts vieux ». L’impôt sur le revenu a été créé en 1907, la TVA en 1954 et les impôts locaux – taxes foncières et taxes d’habitation - ont pris ce nom en 1974, succédant à des taxes locales dont elles se sont inspirées.  Ce n’est pas une raison pour ne rien faire. 
Progrès ou non, aujourd’hui  la fiscalité est dans le débat public et tout un chacun reconstruit un système qui serait plus juste, plus équitable, en ayant si possible, un bon rendement. Deux constantes apparaissent le plus souvent : il faut augmenter la pression fiscale sur les « autres » et alléger celle qui nous  concerne. Les médias participent à cet état d’esprit  en parlant volontiers des « gagnants » ou des « perdants » de telle ou telle nouvelle disposition. Ainsi le citoyen est systématiquement rangé dans un groupe, une catégorie socio économique, où il est sommé, ou supposé, ne s’occuper que de son intérêt particulier
Eh bien, puisqu'il le faut, j’assume cette mutilation citoyenne et je considère que la suppression de la taxe d’habitation doit concerner l’ensemble des contribuables. 
La taxe d’habitation n’est pas un impôt sur le revenu, c’est un impôt lié à la disposition d’un logement. De même qu’il touche quasiment tous les Français, sa suppression doit concerner tous les Français. Si ce n’est pas le cas, et si l’on ne garde cet impôt que pour les « nantis », il en résultera au moins trois conséquences dommageables. D’une part le Conseil Constitutionnel ne validera pas une  décision non conforme à l’égalité de tous les citoyens devant l’impôt. D'autre part, garder une taxe d’habitation qui ne concernerait que 20 % des contribuables, c’est ouvrir la porte à une augmentation constante de la TH de la part des collectivités locales à la recherche de nouvelles ressources et qui n’aurait nullement le souci d’épargner une population réputée favorisée. Enfin une nouvelle fois, le pouvoir politique calerait devant une mesure fiscale positive qui concernerait l’ensemble de la nation, et non telle ou telle catégorie comme cela se pratique depuis trop d’années,  fissurant ainsi une cohésion nationale tellement mise à mal.   
Jean-Claude Charrier
Janvier 2019

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21 mars 2017

Grand débat, la frustation des commentateurs

Enfin nous avons pu avoir un contact direct avec les principaux candidats à la présidentielle, sans être obligé d'assister à un meeting et sans la pression d'intervieweurs plus intéressés par leurs questions que par les réponses des candidats. L'attente était là quand on constate que près de 10 millions de téléspectateurs étaient encore présents passé minuit, après trois heures de débats et un démarrage plutôt laborieux.
Je crois que chaque candidat a conforté son image : Hamon militant, Fillon montant en puissance, Macron rassembleur, Marine le Pen dans l'attente du second tour, Mélenchon tribun guerrilléros ménageant ses effets. Les deux journalistes Gilles Bouleau et Anne-Claire Coudray n'ont pas cherché à briller, leurs questions étaient courtes et précises, et même s'il y a eu des moments confus, l'ensemble a été cohérent, bien mené et riche en informations, à la fois sur les personnalités et sur leur projets.
Macron en position centrale par le fruit du hasard a bien illustré son profil " et droite et gauche" trouvant intéressant certaines propositions de ses concurrents ( souvent à sa droite avec Fillon).
Fillon a été efficace vis à vis du programme de Marine Le Pen qualifié de "sérial killer du pouvoir d'achat avec la sortie de l'euro et le retour du franc".
Marine Le Pen a essayé de placer des extraits de ses discours de meetings sans trop se soucier de la cohérence d'ensemble.
Hamon et Mélenchon ont beaucoup de points communs dans le contenu mais la forme est tellement aux antipodes qu'on comprend bien le désistement impossible l'un pour l'autre. Pour l'anecdote j'ai noté au premier rang derrière Benoît Hamon, Julia Caget (et son mari Thomas  Piketty), qui nous avais impressionnés l'an dernier à l'Observatoire des médias quand elle était venue nous parler du financement des médias. Comme disait une célèbre chroniqueuse " Attendez-vous à voir ..."
Bref une soirée instructive sans être assommé par des commentateurs plus ou moins bien inspirés.

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