11 octobre 2017

Football, ennuyeux et énervant

Une nouvelle fois contre une équipe de Biélorussie bien modeste, l'équipe de France de football a été incapable,  à part une dizaine de minutes, d'enthousiasmer le public pourtant prêt à s'y mettre. Dans un Stade de France plein, l'équipe de Didier Deschamps a une nouvelle fois ânonné son football : absence de rythme, " perte de temps" à répétition dans des passes entre défenseurs et milieu de terrain, engagement douteux de certains joueurs, incapacité à se projeter à l'avant dans des contre attaques éclairs, permettant de créer des espaces pour les attaquants,  toujours maltraités ou ignorés dans cette équipe.
Certains disent que cette équipe est construite autour de Giroud. J'en doute quand je vois le faible nombre de centres de qualité qui lui sont adressés alors qu'il exploite avec un engagement exemplaire tous ces ballons, le nombre très limité de passes venant des joueurs de milieu de terrain, à part Matuidi, toujours excellent. Cette équipe ne montre pas d'automatisme, pas d'accélération, donne le sentiment que jouer dans la largeur du terrain avec des passes à 3 m, l'intéresse plus que de jouer dans la longueur où il faut se confronter à l'adversaire. J'ai d'ailleurs toujours trouvé absurde les statistiques de " passes réussies" quand les défenseurs peuvent "faire circuler le ballon" en jouant en retrait entre eux ou avec le gardien, attendant je ne sais quoi, ou "jouant la montre".
Bref un football de petit comptable, où l'on ne voit pas  de plaisir de jouer et de construire du jeu efficace et spectaculaire. Pourtant cela existe : les grandes nations européennes l'ont montré dans cette phase qualificative de la coupe du monde.

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11 septembre 2013

Football : les buts sont trop petits

Je ne reviens pas sur la match contre la Biélorussie, qui a confirmé ce que je pense du jeu et de l'état d'esprit de l'équipe de France : trois ballons pour Girou à la pointe de l'attaque en première mi-temps, et paraît-il la révolte sonnée dans les vestiaires par Evra - capitaine en Afrique du Sud - qui n'était pas sur le terrain. N'est-ce pas le rôle de l'entraineur ?
Une question plus importante devait être tranchée : celle de la dimension des buts. Depuis 1875 la largeur est fixée à 7,32 mètres en largeur et 2,44 mètres en hauteur. Or entre 1870 et 1980 la taille moyenne des hommes et par conséquent des joueurs, a augmentée en moyenne de un centimètre par décennie, soit onze centimètres entre 1870 et 1980. Les joueurs ont grandi,il serait donc logique de tenir compte d'un changement d'une telle importance et d'en tirer les conséquences en agrandissant les buts. De combien ? voilà un grand sujet de débat ! On peut imaginer de gagner les onze centimètres partiellement en hauteur et partiellement en largeur. Et faire l'expérience dans un championnat.
Quand on pense au nombre de ballons qui frappent les poteaux ou la transversale (Cf. Géorgie) on imagine la révolution dans le jeu offensif. Il faut vivre avec son temps et les changements qu'il entraine.

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