Attentats, supporte-t-on la vérité ?
A priori, la mission du journaliste est de rendre compte des faits, de la façon la plus objective possible, sans en rajouter, ni en retrancher, ni porter de jugement. Si l'on considère que relever qu"Allah Akbar" est très souvent la signature d'un attentat islamique, et repris à ce titre par la presse, il est significatif au même titre, que le mode opératoire du terroriste en visant la gorge de sa victime, "signe" son crime et par là même oriente l'enquête de la police. Il est sans doute plus important de dire la vérité des choses dans ce domaine du terrorisme, que dans n'importe quel fait divers sans conséquences politiques.
En revanche, pour ce qui concerne les images, je suis réservé, car il y a trop souvent un usage abusif ( cf. chaîne d'info en boucle), une recherche de voyeurisme, qui n'apportent pas souvent dans ce domaine, un supplément d'information appréciable.
Libellés : Attentat terroriste Marseille, censure et autocensure, circonstances mort violente