19 novembre 2024

Nantes Clisson tram train - Vertou ... terminus

 Retour occasionnel de Nantes à Vertou vendredi 15 novembre par le tram train à 15 h 13. Un trajet de 10 minutes (en principe). Il y a du monde, tout se passe bien jusqu'au Fresne Rond station à la limite de St Sébastien et de Vertou. Au redémarrage nous roulons à 30 à l'heure, ce qui intrigue. En arrivant à la gare de Vertou, nous nous retrouvons sur la voie de garage. Une voix ( conducteur ? contrôleur ?) nous annonce " En raison d'un bagage non identifié à la gare de Clisson...cette station est le terminus de ce train, veuillez évacuer l'ensemble du train" . Autrement dit " tout le monde descend !" Pas un mot d'excuse, pas d'indications sur les éventuels transports alternatifs. Voyageurs de la Haye Fouassière,  Le Pallet, Gorges, Clisson et du secteur, Débrouillez-vous !

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Nathalie Saint Cricq à l'Observatoire des médias vendredi 22 novembre

 

Nathalie SAINT CRICQ invitée de l’Observatoire des médias de l’université permanente de Nantes, le vendredi  22 novembre 2024 sur le thème Le commentaire politique à la télévision de service public, un exercice d’équilibre ?

 

Nathalie Saint-Cricq est journaliste, éditorialiste, chroniqueuse politique et auteure.
D’un milieu impliqué dans la presse et diplômée de sciences po Paris, Nathalie Saint Cricq a essentiellement  évolué dans le monde audiovisuel.
Après avoir réalisé des reportages pour La Cinq puis France 2 elle  a  été rédactrice en chef des émissions "Des paroles et des actes" et "À vous de juger" sur France 2.
A la tête du service politique de France 2 de 2012 à 2019, elle continue à commenter l’actualité politique dans les journaux de 20 h de France Télévision. Le 3 mai 2017, elle anime avec Christophe Jakubyszyn, responsable du service politique de TF1, le débat télévisé du second tour de l'élection présidentielle  entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Elle a également été jusqu’en 2019, chroniqueuse dans "L'Émission politique" sur France 2 présentée par Léa Salamé.

En 2021, elle a publié «  Je vous  aiderai à vivre, vous m’aiderez à mourir » sur les dernières années de Clemenceau, aux éditions de L’Observatoire et chez le même éditeur en 2023 « L’ombre d’un traite ».


Présentation : Madie Magimel

Vendredi 22 novembre 2024  de 14 h 30 à 16 h  Amphi Kerneïs 1,rue Bias à Nantes

8 € pour les personnes non abonnées au cycle des conférences de l’Observatoire des médias (033300) ou à l’Atelier des médias (033301).

 


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6 novembre 2024

Raphaëlle Bacqué invitée de l'Observatoire des médias le 8 novembre - Université permanente de Nantes


 

 

Les médias sont-ils – encore - le 4è pouvoir ? par Raphaëlle BACQUE  grand reporter  au Monde, conférence débat de l’Observatoire des médias de l’université permanente de Nantes, le vendredi  8 novembre 2024


 Raphaëlle BACQUE, Journaliste et essayiste, est grand reporter au Monde et présidente de la société des rédacteurs, spécialisée dans les grandes enquêtes, portraits et biographies. Elle a participé au lancement de Marianne après avoir débuté à l’AFP et au Parisien. Elle  arrive en 1998 au service politique du Monde et acquiert progressivement le statut de portraitiste star du journal. « Raphaëlle avait un grand intérêt pour les tactiques et les conquêtes de pouvoir » se souvient son collègue Patrick Jarreau dans La revue des médias (mai 2022). De grands portraits, seule ou en collaboration avec Ariane Chemin, établissent vite la réputation et le talent de Raphaëlle Bacqué. Ces portraits se prolongent souvent par des best-sellers (La femme fatale (sur Ségolène Royan en 2007), l’enfer de Matignon, les Strauss-Kahn, Richie, Kaiser Karl …) ou des documents télévisuels. En 2024, Raphaëlle Bacqué a publié Une affaire très française, Depardieu, l’enquête, Editions Albin Michel.

Présentation : Patrice Saint André

Vendredi 8 novembre 2024  de 14 h 30 à 16 h  Amphi Kerneïs 1,rue Bias à Nantes

8 € pour les personnes non abonnées au cycle des conférences de l’Observatoire des médias (033300) ou à l’Atelier des médias (033301).

 


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10 septembre 2024

Haïku de rentrée

 A la manière de Nanao Sakari Comment vivre sur la planète terre Editions Erès (La Croix hebdo n° 43015 Un poème pour la route) cet haïku légèrement modifié 

Le ciel toujours bleu

La lune toujours pleine

La mer toujours haute

Moi, toujours à me plaindre

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22 août 2024

A Budapest, hommage à Jean-Pierre Pedrazzini

 





Un court séjour récent en Europe centrale m’a permis de saluer à Budapest,  la mémoire d’un journaliste reporter photographe de Paris Match, Jean-Pierre Pedrazzini, mortellement touché  en 1956 lors de la répression par les soviétiques de la révolte populaire. Ce buste récent (2006) est érigé à l’endroit où il a été mitraillé. Les plus anciens d’entre nous s’en souviennent : les images d’actualité étaient rares à l'époque et Paris Match remplaçait les journaux télévisés. L’évènement avait eu un grand écho. Les journalistes n'étaient pas une cible. Les hongrois n’ont pas oublié. Nous avons pu le constater en parlant dans le métro avec un jeune hongrois.





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30 juillet 2024

JO, il y a 52 ans à Munich avec Jesse Owens



    


                C'était dans les rues de Munich en 1972, un vieux monsieur, qui avait certainement connu les jeux de 1936 à Berlin où Hitler avait ostensiblement refusé de saluer Jesse Owens, athlète noir américain triple médaille d'or en athlétisme. Jesse Owens invité d'honneur de ces jeux de Munich en réparation de l'outrage subi, signait de bonne grâce des autographes. Avec son petit carnet ce vieux munichois en culotte de peau et veste traditionnelle attendait gentiment son tour.

A l'époque on pouvait assister à toutes les épreuves ( j'ai le souvenir du 100m. dans le stade olympique, gagné pour la dernière fois par un sprinter européen, le russe Borzov). Avec les amis gorgeois qui m'accompagnaient, nous avons quitté Munich, la veille de l'attaque terroriste contre l'équipe israélienne. Le début d'une longue série...




Photo de la diapo du départ du 100 mètres




 

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23 juillet 2024

Coeur de Bretagne


 Une oeuvre pour le siècle, la Vallée des Saints (bretons) près de Carhaix. Déjà près de 200 statues de granits, taillées chacune en un  mois sur place. L'objectif 1000 !  notre ile de Pâques !

et un haïku de paysage et de méditation : Le mont Saint Michel dans les Monts d'Arrée et sa chapelle rénovée en simplicité et harmonie par un architecte finstérien.






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14 juin 2024

12 juin 2024 - Adieu Françoise Hardy

 


Hommage ému à Françoise Hardy qui à tous les âges de sa vie et de la nôtre a su créer et  partager le meilleur des sentiments sur des mélodies si agréables à écouter.

Elle tire sa révérence au moment où notre monde s'obscurcit...

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13 juin 2024

80è anniversaire de la mort de 8 aviateurs alliés dans notre rue en 1944


 A l'initiative de l'association des Villages oubliés de Vertou, nous avons organisé le 12 juin un rassemblement d'habitants de ce secteur pour rendre hommage aux 8 aviateurs anglais, écossais et australiens qui ont péri dans le crash, dans ce pré, de leur bombardier Lancaster touché par la DCA allemande à St Sébastien sur Loire. Il y a 80 ans.

Nous avons rédigé une carte avec les fleurs déposées :

Les habitants de la Verrie et des villages autour et la ville de Vertou saluent la mémoire, le courage et l'abnégation des aviateurs alliés qui ont sacrifié, ici, leur vie loin de leur pays le 12 juin 1944, pour libérer la France.

Nous ne les oublierons jamais

Le 25 août 2024, jour anniversaire de la libération de Vertou un circuit mémoriel a été organisé sur  les trois sites de Vertou où, à l'été 1944 , des avions alliés ont été abattus, dont celui de la Verrie qui a provoqué le plus de victimes.









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5 juin 2024

La flamme olympique à Vertou


De l'hôtel de ville


au parc de la Sèvre

 

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24 mai 2024

Bardella Attal : dire ses vérités aux organisateurs des shows télés

 Extrait de "Arrêt sur images" du 24 mai 2024 à propos du "match" Attal Bardella sur France 2.

Une analyse que je partage.

"Vient le tour de François-Xavier Bellamy, tête de liste des Républicains. Et la machine s'enraye, car Bellamy est légèrement agacé par la question de Caroline Roux. Face à la journaliste visiblement ébahie par ce qui est en train de se passer, il déroule : "J'ai hésité à venir ce soir et je crois que ce qu'il s'est passé est en réalité le signe d'une crise démocratique assez profonde, qui finalement se révèle dans la mise en scène à laquelle nous avons assisté. Parce que c'est une mise en scène. Qu'est-ce qui permet d'organiser la confrontation entre ces deux personnes ?" Caroline Roux tente d'esquiver en déportant la responsabilité sur Attal et Bardella : "Ils s'en sont expliqués au début, ils n'ont pas convaincu ?" Bellamy réplique : "Non mais c'est même pas eux qui devraient s'en expliquer. Comment est-ce vous les avez choisis ? Comment est-ce que vous avez choisi d'organiser cette confrontation ? Qu'est-ce qui vous permet de les avoir invités, eux ? C'est les sondages ?" Caroline Roux, regardant Brice Teinturier dans l'espoir de trouver du secours : "C'est les intentions de vote ?" C'est une question, pas une affirmation. L'air de dire : "J'en sais rien moi non plus." 

Malin, Bellamy ne laisse pas croire à une crise d'ego : "Dans ce cas, je ne plaide pas pour moi, si on regardait les sondages, il aurait fallu inviter au moins Raphaël Glucksmann (tête de liste PS, ndlr)." Caroline Roux reprend ses esprits, et lance la première pique : "Vous allez quand même venir le 4 juin pour le grand débat sur France Télévisions ?" "- Mais bien sûr parce que tous les candidats seront invités !" "- Ah bon, voilà !" Condescendance palpable, la discussion se tend. Bellamy encore : "Où est Valérie Hayer (tête de liste Renaissance, ndlr) ? J'ai du respect pour Valérie Hayer." Roux l'interrompt : "Elle vous a manqué ce soir Valérie Hayer." "-Non mais attendez, je voudrais juste qu'on s'arrête là-dessus, parce que c'est quand même extrêmement grave. [...] Rien ne justifie que ce soir le service public mette en scène ce débat. Rien !" Roux reprend la main : "Vous êtes là ce soir avec nous, est-ce que vous avez envie d'y participer à cette soirée ? [...] Est-ce que ça vous intéresse de parler de votre projet ou pas ? Parce que c'est maintenant le happening permanent votre campagne, donc là vous êtes venu faire un happening, très bien, on a compris !" 

La réponse (en fait une conclusion, fermez le ban, on passe à autre chose) en rappelle une autre, faite par un autre animateur sur un autre plateau. Alors que Louis Boyard vient de critiquer vertement Vincent Bolloré dans TPMP, Cyril Hanouna rétorque (avant les insultes) : "T'es venu ici pour faire le malin en fait ?" De C8 à France 2, la même règle immuable, on ne critique pas le dispositif auquel on participe, au risque d'être moqué et traité comme un rabat-joie. La dernière remarque de Bellamy était pourtant on ne peut plus juste : rien ne justifiait ce débat Attal-Bardella, scandale démocratique piètrement rattrapé par des entretiens en deuxième partie de soirée avec les autres. Raphaël Glucksmann s'en sort bien, il aura finalement son prime sur France 2, seul, à la même heure que Bardella et Attal, le 28 mai. Les autres se contenteront encore une fois des miettes. Et gare à celui ou celle qui oserait se demander si c'est bien démocratique. La télé vend chèrement sa peau."


Paul Aveline

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Vertou appartient aussi au Vignoble

 


J'ai fait paraître dans l'Hebdo Sèvre et Maine du 9 mai 2024 le texte joint à propos du départ de Vertou de la structure culturelle d'art et d'histoire regroupant les communes du Vignoble. Vertou étant la seule commune appartenant en même temps à Nantes Métropole.

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23 avril 2024

Presse Océan 21 avril 2024 Un bel hommage au Pont Transbordeur et à ses héritiers

 

Le pont transbordeur a dominé le port pendant 55 ans à Nantes : certains aimeraient le retrouver

Lundi 22 avril 2024, le pont Anne-de-Bretagne sera fermé plusieurs mois pour travaux. L’occasion de revenir sur l’histoire du Transbordeur, construit au même endroit. De 1903 à 1958, la silhouette du pont métallique avec sa nacelle a dominé le port de Nantes. Ancré dans la mémoire collective, certains Nantais aimeraient le retrouver.

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À gauche, le quai de la Fosse, à droite, les chantiers navals, qui l’utiliseront jusqu’à son démontage en 1958.
À gauche, le quai de la Fosse, à droite, les chantiers navals, qui l’utiliseront jusqu’à son démontage en 1958. | COLLECTION STÉPHANE PAJOT

C’est un pont qui fait toujours couler beaucoup d’encre. Sa célèbre silhouette a disparu du paysage portuaire en 1958 après avoir dominé la ville durant 55 années. Construit par l’ingénieur Ferdinand Arnodin, ce « pont à transbordeur », comme on le nommait au départ, fut inauguré en 1903.

Long de 193 mètres et pesant 860 tonnes, il a servi aux ouvriers des chantiers navals afin de rejoindre l’actuelle île de Nantes, depuis le quai de la Fosse. Sa taille, une cinquantaine de mètres (pour le tablier, 73 mètres pour les pylônes) et sa nacelle suspendue par des câbles, illustrait le génie de son constructeur puisqu’elle permettait aux grands voiliers de naviguer en dessous. Idée simple certes mais fallait-il encore y penser ! « Le tablier n’a pour mission que de porter des rails sur lesquels roulent des galets en nombre suffisant pour porter une plate-forme pendue en dessous par des câbles, dont la longueur est réglée de telle sorte que cette plate-forme accoste de niveau avec les quais sur chaque rive expliquait alors Ferdinand Arnodin en 1896 (cité dans « Le Transbordeur » de Jacques Sigot. Éditions CMD).

La traversée était payante

La traversée était donc payante (5 centimes, 5 et 10 pour les animaux, 10 à 25 centimes pour les charrettes ou voitures) et, pour les plus sportifs, on pouvait, pour 0, 50 centimes, monter dans les escaliers des piliers et traverser le pont à pied. Le photographe Victor Girard (1867-1954), alors reporter pour le journal Le Phare de la Loire, a ainsi immortalisé sa construction sur cette photographie historique. Nous sommes en 1903 et le tablier est en train d’être juché. Dès le premier jour, le 1er novembre 1903, 24 885 personnes seront comptabilisées dans la nacelle, 1800 autres passeront par le tablier.

La levée et l’installation du tablier, dernière pièce imposante du puzzle métallique. | PHOTO VICTOR GIRARD

Changer 35 câbles

Après la guerre, le pont, mal entretenu, agonise. Il faut changer 35 câbles de suspension, la rouille l’a en partie dévoré. Le 1er janvier 1955, le service de transport s’arrête, les autobus le remplacent. Son propriétaire M. Arnodin-Chibrac, ne veut pas le rénover et l’État ne veut pas l’acheter. Des Nantais, dont Jean Decré et les peintres Jean Bruneau et Jean Chabot, pétitionnent pour le préserver. Rien n’y fait. Il sera démonté pour sa ferraille en 1958.

Un nouveau transbordeur

Cinquante ans plus tard, l’architecte nantais Paul Poirier et ses amis de l’association des Transbordés, lancent l’idée de construire un nouveau pont transbordeur,  une tour Eiffel du XXIe siècle à la nantaise , selon leurs termes. La Ville n’a pas retenu ce projet. De nos jours en France, le seul Transbordeur qui ait survécu se trouve à Rochefort, en Charente-Maritime, là où fut tourné le film « Les Demoiselles de Rochefort » par le cinéaste Jacques Demy. Cet enfant du pays nantais, malheureux de la disparition du pont, sut le faire revivre dans le long-métrage « Une chambre en ville » (1982) par une technique de trucage appelée « glass shot ».

Le centenaire de l’ingénieur du Transbordeur

Expérience. Surnommé « Chapiau », car il ne sortait jamais sans son chapeau, Ferdinand Arnodin (1845-1924) est l’ingénieur des ponts transbordeurs. Le premier ouvrage, qui existe encore, a été construit en 1892 à Bilbao en Espagne. Il en construira d’autres à Rouen, Bordeaux, Marseille et bien sûr à Nantes, décision prise dès 1896. Ses devises sont « L’expérience est la source unique de la vérité » (Henri Poincaré) et celle-ci de Kant : « Toutes nos connaissances ont le point de départ dans l’expérience. » Cet ingénieur, qui invente aussi un bateau remorqueur hydraulique, une grue roulante et un chemin de fer aérien, sauvera de la noyade une jeune femme à Ancenis en 1874. Il avait aussi imaginé de relier Nantes à Bâle (Suisse) par un réseau de voies navigables et de canaux. Né à Sainte-Foy-lès-Lyon (Auvergne-Rhône-Alpes), il est mort à Châteauneuf-sur-Loire en Centre-Val de Loire voilà tout juste cent ans.

Cap vers l’île Gloriette

L’embarcation paraît bien frêle au premier plan face à l’immense silhouette du pont transbordeur qui reliait les deux rives. À gauche, le quai de la Fosse, à droite, les chantiers navals, qui l’utiliseront jusqu’à son démontage en 1958. Au fond, on devine l’île Gloriette, alors entourée par la Loire. Le pont fut le théâtre de nombreux exploits, dont un essai de saut en parachute, d’une surface de 110 m2, réalisé par Emile Brodin le 21 septembre 1912. Quelques mois plus tard, le 28 février 1913, l’aviateur Alexis Maneyrol (1891-1923) vole sous le tablier avec son monoplan Blériot XI. La tragique destinée de l’acrobate Willy Wolf s’achève le 31 mai 1925 avec un plongeon qui le verra se noyer dans la Loire devant quinze mille Nantais.

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7 avril 2024

Rwanda: 30 ans après, des questions sans réponses

 Je m'intéresse au Rwanda depuis 1971, date à laquelle je devais partir comme coopérant à Kigali après une année de stage à Paris. Finalement je suis parti en Côte d'Ivoire mais ai toujours gardé un intérêt pour ce pays -loin de tout à l'époque - et particulièrement sur le génocide des tutsis de 1994 .

Le 6 avril 1994, l'avion du président rwandais Juvénal Habyarimana était abattu en arrivant à Kigali par des missiles tirés à proximité. Tous les occupants de l'avion sont morts dont également le président burundais. Avec son homologue rwandais il revenait d'Arusha en Tanzanie où venait d'avoir lieu une conférence pour essayer d'apporter la paix au Rwanda en proie à des conflits interethniques depuis plusieurs années. Cet évènement est considéré comme le déclencheur du génocide qui entre avril et juin a fait de 800 000 à 1 million de morts tutsis. 

Comment se fait-il qu'après 30 ans le pouvoir en place à Kigali n'ai pas élucidé et fait connaitre les auteurs de cet attentat. ? 

le président Paul Kagamé au pouvoir depuis 1994, réélu en 2017 avec 98% des voix et qui a modifié la constitution pour se maintenir au pouvoir jusqu'en 2034 dispose de tous les moyens. Le  régime, pour le moins autoritaire - il n'y a pratiquement plus d'opposition - avait à priori tous les moyens pour faire apparaitre la vérité. Le succès politique et économique de Paul Kagamé est incontestable mais ne doit pas empêcher de rechercher la vérité.

La guerre civile en cours au Kivu, province orientale de la République Démocratique du Congo, riche en minerais rares (Coltan), a fait selon les sources entre 4 et dix millions de morts. Le Rwanda voisin  intervient via les milices M23 qui notamment pourchassent les hutus génocidaires qui s'étaient réfugiés au Congo. L'Ouganda, la République Centre-Africaine et bien sûr la RDC sont impliqués.  Ce conflit est réputé comme celui où le viol (+ le sida) est considéré comme une arme de guerre cf. Dr Denis Mukwege prix Nobel de la Paix. C'est un angle mort des médias et de l'actualité internationale. 

Pourquoi une telle discrétion, un tel aveuglement ? 

Ce n'est pas un génocide mais un drame de dimension mondiale insupportable.

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4 avril 2024

Le Coucou est de retour

 Entendu pour la 1ère fois cette année le chant du Coucou à la recherche d'une compagne.

Ce squatter  des nids nous charme par son chant familier et sympathique.

Coucou, coucou, coucou 😍

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9 mars 2024

Les JO ce n'est Disneyland

 La double page d' Ouest France reproduisant les affiches officielles des Jeux Olympiques de Paris a suscité  de ma part " Mais c'est Disneyland !". 

Quel étrange besoin en France de rechercher systématiquement des réalisations qui vont susciter des oppositions ou des polémiques alors qu'on aurait semble-t-il, besoin d'oeuvres consensuelles et apaisantes et si possible, belles. Ce puzzle amusera sans doute, si c'est le but recherché...

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2 mars 2024

Patricia Allémonière "Sur le vif" à l'Observatoire des médias le 23 février


"Pour le photographe, ce qui compte c'est le plan" " L'irruption de la violence peut rendre muet"
Reporter c'est rapporter des faits et mettre en relation avec la vie
A Gaza il ne faut montrer que la guerre + problème posé par la seule présence d'Al Jazeera sur le site
La télé : si on raconte bien, on vous garde
Evolution des équipes de reportages : nous sommes passés d'équipe de 4 à 3 puis 2
Face au danger " on vote dans les voitures !"
Les pays qui n'intéressent pas : le Soudan, la RDC ( République démocratique du Congo)
Assurer sa sécurité via les fixeurs, " les cousins" la protection tribale ; environ 700€ par jour
Pour être "grand reporter vivant ; entrainez vous à courir"
"La maison Blanche est prévenue (quand vous êtes coincé avec des journalistes américains)"
"TF1 1er journal télé d'Europe devant la BBC : un bon passeport en cas de difficultés"
" Etre une femme, c'est un avantage, plus de chance que les garçons et possibilité d'accéder aux femmes"
Les journalistes peuvent craquer ou juger en conscience" Je ne filme pas, je ne suis pas un vautour"


Amphi Kernéis le 23 février la conférence débat de l'OMUP avec Patricia Allémonière, désormais journaliste indépendante après plus de 20 ans comme grande reporter à TF1



 

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18 février 2024

Bonnes nouvelles du jour

17 février 2024

Alexeï Navalny

 La semaine de l'hommage national à Robert Badinter qui reste attaché à  la suppression de la peine de mort en France, à des milliers de km en Sibérie, dans un centre pénitentiaire au-delà du cercle polaire, a été  "exécuté" Alexandre Navalny prisonnier d'opinion. On ignore les circonstances exactes de son décès mais les conditions inhumaines dans lesquelles il était détenu depuis décembre, étaient de nature à  le conduire à une mort certaine et  rapide. Illustration de la répression du régime de Poutine en Russie qui ne cesse de s'accentuer pour éliminer toute opposition.

Le mode opératoire pour éliminer Navalny n'est pas sans rappeler les pires moyens utilisés par les nazis pendant la guerre 39-45 à l'égard de prisonniers russes. Un exemple : des soldats particulièrement robustes étaient maintenus dans des piscines glacées jusqu'à leur décès, pour tester pendant combien de temps les aviateurs allemands tombés dans la mer Baltique pouvaient survivre dans ces conditions et le temps qui pouvait être consacré  à leur recherche. Quand la fin - dramatique - justifie tous les moyens...

Hommage à Alexeï Navalny

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1 février 2024

Humeur départementale

 Le jeudi 25 janvier l'Hebdo de Sèvre et Maine rapporte en faits divers la collision frontale intervenue le lundi précédent entre un camion et un utilitaire vers 8 h 30 à proximité du pont sur la Maine proche d'Aigrefeuille. Une femme de 44 ans qui se rendait à son travail dans une crèche associative de cette commune, a été tuée.

Ce dramatique accident s'est produit sur l'axe entre Clisson et Aigrefeuille sur Maine et l'autoroute A 83 qui doit faire l'objet d'une voie nouvelle de contournement depuis des dizaines d'années. Tout est prêt : acquisition des emprises, ouvrages nécessaires, soutien des élus et habitants du secteur... Seule manque la décision politique du Conseil départemental. Elle a été reportée au-delà de 2028. Choix politique, de différer des projets routiers départementaux au profit d'autres choix ( sociaux et culturels notamment).

Le même jour les quotidiens locaux Ouest France et Presse Océan se faisait l'écho en peine page de la visite du chantier, enfin achevé, du Musée Dobrée désormais prestigieux. Un chantier qui a cumulé un nombre énorme de contretemps et de dérives budgétaires, pour un total d'environ 50 millions d'euros. 

Le conseil départemental a différé le bouclage du budget 2024 au printemps, faute de ressources suffisantes ( en raison de la crise immobilière, notamment). La politique et ses choix.

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17 janvier 2024

Bonnes nouvelles du jour et Bonne Année

9 janvier 2024

Pont Anne de Bretagne : ennuis juridiques en plus des supers embouteillages ?

La fermeture pendant un an du pont Anne de Bretagne va singulièrement compliquer la vie des métropolitains nantais. Il risque de s'y ajouter  un risque juridique sur les marchés conclus pour ce projet.

 https://lameformeduneville.blogspot.com/2024/01/pont-anne-de-bretagne-2-bienheureuse.html?fbclid=IwAR0K3hCSGDkEsDRt760_la3YoCAD9ME4ietWbxdeGkAV1KuchFYbQ2anp1k

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10 décembre 2023

Peut-on faire CONFIANCE aux médias ?

 C'est le titre d'une série d'articles de La Croix du 25 novembre au 8 décembre, série  qui balaie d'une façon relativement exhaustive la situation très nouvelle de la presse. Particulièrement au regard de la question centrale de la crédibilité. Où la presse française est mal classée dans tous les classements internationaux (Il n'y a pas que PISA !). 

Le contenu :

1 Google, le nouveau rédacteur en chef ?

En une phrase " Percer les mystères de son algorithme est devenu si nécessaire qu'il a fait naître dans les rédactions de nouveaux emplois : experts en référencements"

2 L'intelligence artificielle, le journaliste de demain

"Brut fait partie des premiers médias français à avoir misé sur l'IA, à la fois pour donner à voir les progrès de cette technologie et pour "faciliter le travail " de ses troupes."                             

3 L'information bientôt délivrée sur mesure ?

"Les utilisateurs se trouvent enfermés dans des bulles de filtres, et n'ont plus qu'un aperçu partiel de la réalité"

4 L'opinion va--t-elle l'emporter sur l'information ?

" Derrière la place laissée à l'opinion réside souvent une volonté de réduire les coûts"

5 Peut-on échapper à la désinformation ?

"Notre espace médiatique est devenu une extension des champs de bataille à l'étranger".

6 La presse, c'était mieux avant ?

"Aujourd'hui, il faut beaucoup plus passer par les services de presse, on ne peut pas circuler librement dans les institutions"

7 L'objectivité journalistique existe-t-elle ?

"Le choix d'une info plutôt qu'une autre, constituent des partis pris, découlant entre autre de la ligne éditoriale."

"Le souci c'est que la profession n'offre pas de profils suffisamment diversifiés".

8 Combien vaut l'information ?

"Ces deux semaines d'enquêtes sur les médias auront coûtés près de 15 000 €à La Croix".

"Tout en captant l'essentiel de leurs recettes publicitaires, les Gafa ont pillé l'information des médias."

9 Et toi, comment tu t'informes ?

"Les jeunes ont grandi avec l'idée qu'on ne pouvait pas accorder sa crédibilité facilement".

10 Sans médias, la démocratie est-elle possible ?

"Tous les scrutins démocratiques sont désormais menacés par les fausses informations et leur circulation virale sur les réseaux sociaux"

les médias informent les gens a minima sur les faits partagés".

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22 novembre 2023

22 novembre 1963 - John Fitzgerald Kennedy assassiné à Dallas

 Dallas Texas sur le site de l'assassinat le 22 novembre 1963  (photos prises un an 1/2 après en juillet 1965  à l'occasion d'un périple de 11 000 kms aux States en camping et Chevrolet Impala).

Lieu de l'impact (photo prise d'un bus)

Bibliothèque d'où Lee Harvey Oswald ( en haut à droite) a tiré


Immeuble où Oswald a été assassiné 48 h après


Pas de monument à l'époque en 1965, sur le site : des fleurs et une pétition pour ériger un monument



La tombe de JFK au cimetière d'Arlington à Washington

Que faisiez-vous lors de l'annonce de l'assassinat de Kennedy ?

Le 22 novembre 1963 à 19 h 30 heure française, j'étudiais mes cours de Sciences Eco à Paris dans un logement étudiant rue de Sévigné dans le Marais. Un choc énorme !




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7 novembre 2023

Avoir confiance - Etats Généraux de la presse

 Contribution donnée dans le cadre des Etats Généraux de la presse actuellement en cours. Elle a donné lieu à des réponses et autres contributions.

AVOIR CONFIANCE (Etats généraux de la presse) 2 novembre 2023

 

Nous avons besoin d'avoir confiance en l'information. Sur ce plan la France n'est pas très bien placée. Une enquête internationale menée par Le Reuter Institut Digital News Report en 2022, dans un grand nombre de pays, posait la question " Considèrez-vous que les informations de la plupart des médias sont le plus souvent fiables ?" La réponse était positive à 69 % en Finlande , 50% en Allemagne, 41% en Inde et j'en passe, mais seulement 29% en France, précédée par le Royaume-Unis 35 %, et l'Espagne 34 %. Devant toutefois les Etats-Unis 26 %. Bref le constat n'est pas brillant.

Il est confirmé cette année en mars dernier par l'institut Viavoice dans une enquête pour les Assises du journalisme de Tours. Plus d'un sondé sur deux (54%) estime que "la qualité de l'information délivrée par les journalistes s'est détériorée". Parmi ces personnes 74 % font le reproche " l'information est parfois fausse et trop vite relayée" ensuite à 70% " l'information est trop orientée, pas assez impartiale" . La question de l'impartialité revient souvent, précise Adrien Broche de l'institut Viavoice.

Je pourrais illustrer ce besoin d'impartialité par les évènements récents au Proche -Orient. Le 17 octobre les médias du monde entier ont repris 24 heures durant sans distance critique, sans conditionnel, les informations du Hamas concernant "le bombardement d'un hôpital à Gaza par Israël faisant près de 500 morts". L'AFP n'est pas exempte de reproches sur ce plan (cf.Le Canard enchaîné du 25.10.23) . Elle diffusait cette dépêche le 17 octobre à 19 h ( précisant "au moins 200 morts". Malgré les informations fournies rapidement par Israël, il a fallu attendre trois heures pour que L'AFP enlève le mot "israélien" et trois jours pour q'elle publie une petite dépêche le 20 octobre à 18 h 57 " Hôpital frappé à Gaza : l'incertitude toujours de mise quant aux responsabilités...

Sur un plan moins dramatique, autre exemple, comment ne pas s'indigner de l'incapacité de la quasi totalité des médias à rendre compte des grandes manifestations de protestations sans voulior trancher entre les chiffres des organisateurs et ceux fournis par la police : paresse ? prudence ? connivence ? . Pourtant à l'occasion des mobilisations de printemps contre la réforme des retraites des grands médias nationaux et régionaux ( dont France Télévision) avaient mandaté un organisme indépendant et transparent sur ses méthodes ( Occurence) pour chiffrer le nombre de manifestants. L'expérience a été brève. Les chiffres étaient proches de ceux de la police voire une fois inférieurs... Une "vérité" qui apparemment ne convenait pas.

Alors quelle suggestion, quelle préconisation ? Si l'indépendance des rédactions doit être recherchée et garantie, il est tout aussi important s'agissant de l'information rapportée, de refuser le mensonge (par omission compris), d'écarter ses convictions, tout ce qui crée notre subjectivité. Notre origine, notre milieu, notre éducation et notre formation ( le formatage des écoles de journalisme ? ) , nos engagements, bref faire preuve de la plus grande honnêteté et la plus grande sincérité possible . Pour progresser dans l'impartialité dès lors que l'on rapporte des faits.

 


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26 octobre 2023

L'information vérifiée victime de la guerre Hamas Israël

 La précipitation avec laquelle des ONG et des grands médias occidentaux ont repris "l'information"  donnée par le Hamas du bombardement d'un hôpital à Gaza par l'armée israélienne restera comme un nouvel exemple de graves manquements à toutes les chartes déontologiques de la presse. Quand la conviction se substitue à la vérité. 

Le Canard enchaîné de cette semaine ne manque pas cette semaine d'épingler l'AFP qui a largement entrainé une grande partie de la presse française dans ce dérapage lourd de conséquences.


Trop souvent le contraire de la vérité ce n'est pas le mensonge mais la conviction ou la passion.

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22 octobre 2023

Département : sport ou culture ?

 La majorité du Conseil Départemental a refusé au printemps dernier, de payer 180 000 € pour accueillir la flamme olympique dans le département*. 

Lors de sa dernière session elle vient de voter un complément budgétaire de 7 millions d'euros pour la rénovation du Musée Dobrée. Qui s'ajoutent aux 43 millions déjà engagés à l'occasion de divers avenants. Soit un total (définitif ?) de 50 millions d'euros pour un projet qui initialement était chiffré à 25 millions. Comme d'habitude, il y a toujours plein de bonnes raisons pour accompagner ces dérapages...

* Plusieurs villes du département dont La Baule, Vertou, Saint Sébastien, ont néanmoins relevé le défi en se mettant en commun pour créer une animation sportive et culturelle autour du passage de la flamme.

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9 septembre 2023

Jacques Julliard un grand journaliste

 Jacques Julliard vient de décéder à 90 ans. Il tenait encore chroniques et éditos dans Marianne et Le Figaro. Pendant des décennies il rédigeait les éditoriaux dans le Nouvel Obs où il commentait avec beaucoup de talent et de justesse la politique de gauche et particulièrement la  deuxième gauche, celle de Michel Rocard. Je me suis senti toujours très proche de Jacques Julliard, de ses choix, de ses orientations et des valeurs humanistes qu'il a toujours défendues. J'ai le souvenir d'un livre récent sur l'Education nationale où il défendait des orientations sages et réalistes.

Une grande signature qui nous manquera.

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