9 juillet 2016

Christian Blanc et les cigares

L'hommage  sobre  et émouvant rendu à Michel Rocard aux Invalides, m'a permis de revoir parmi les proches de la famille, Christian Blanc. Brillant haut fonctionnaire, déterminant dans la crise de Nouvelle Calédonie, il était déjà dans les années 70 le  plus proche collaborateur et ami de Michel Rocard.  Il était responsable des rocardiens à la section Javel Grenelle ces mêmes années.
C'était un leader très attachant et pleinement en harmonie avec les choix et la pratique de Michel Rocard. Il s'est illustré   dans de nombreux domaines et a notamment sauvé et modernisé Air France et est à l'origine du service minimum à la RATP qu'il a également dirigé. Il a été aussi responsable du Grand Paris nommé par Sarkozy et contraint de démissionner pour une "fumeuse" histoire de frais de cigares ( dont il était grand amateur, sans doute un souvenir de son stage "révolutionnaire" à Cuba dans sa jeunesse).
Si sa passion des cigares lui ont coûté son poste de secrétaire d'Etat, elle lui a sauvé la vie le 11 septembre 2001. Il travaillait à l'époque pour la banque Merrill Lynch et était au World Trade Center à New York ce jour là. Par chance au moment de l'attentat il était sorti fumer un cigare.
Une bonne raison  pour ne pas s'arrêter de fumer...

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23 mai 2011

Vol AF 447 Rio Paris

Les premières informations fournies par les boîtes noires du vol Air France 447 Rio Paris du 1 er juin 2009 confirment que le commandant de bord n'était pas présent dans le poste de pilotage au début des difficultés rencontrer par l'avion. Il était en repos et ce n'est pas à priori anormal dans un vol long courrier. Cela le deviendrait si il y a eu des retards à l'informer, et si dans ces circonstances l'équipage n'a pas été très rapidement mobilisé.La pire hypothèse pour Air France serait que le grand nombre d'agents de cette compagnie présent dans ce vol du week end de Pentecôte, ait d'une quelconque façon facteur de retard dans la résolution des difficultés de ce vol. Cf. Chronique du 3 mai dernier

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3 mai 2011

Vol Rio Paris : la vérité ?


Ce n'est qu'un point de vue : depuis le début je suis convaincu qu'en dehors des causes liées aux défaillances des capteurs de vitesse et d'altitude, il y a eu des défaillances au niveau de l'équipage. Pourquoi ?
L'accident s'est produit après un certain temps de vol, lorsque l'avion est en pilotage automatique dans une période où le commandant de bord prend du repos, sachant qu'un vol Rio Paris c'est environ 12 heures sans escale pour l'équipage. Le co-pilote était sans doute au commande, étant observé qu'au terme de ce week end de Pentecôte il était accompagné de son épouse, avec de nombreux autres personnels d'Air France qui avaient profité de ce week end : était-ce de nature à relacher la vigilance dans une période du vol à priori sans problème ? Il a été également dit que face à la grave perturbation atmosphérique qui se présentait, le choix de ne pas dévier le vol était sans doute contestable : qui en a décidé ? seul (e) ou en concertation ?
Nous le saurons bientôt avec la récupération des boîtes noires ( après deux années perdues cf.billet du 8 avril dernier.

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8 avril 2011

Vol Rio Paris; l'efficacité américaine

En quelques semaines une société américaine a localisé l'épave de l'Airbus Rio Paris - vol AF 414 - perdu dans l'Atlantique depuis plus de deux ans. Le Bureau d'Enquêtes et de Recherches français a travaillé pendant toute cette période sur des hypothèses complexes pour retrouver cette épave à partir des courants sur la zone et de multiples paramètres qui lui faisaient écarter l'hypothèse d'une localisation au plus près de la zone où avait été perçu le dernier contact radio. C'est là que les Américains, pragmatiques, ont débuté leurs recherches, estimant à partir de balises et expériences sur la zone que les paramètres retenus par le BER n'étaient pas probants. Et c'est dans cette zone limitée qu'en trois semaines ils ont retrouvé l'épave pas du tout désintégrée et dans laquelle se trouveraient des corps de passagers.On pourrait dire deux ans de perdus et un coût considérable.
Belle leçon d'efficacité et de pragmatisme des Américains champions pour trouver des solutions pratiques et rapides, alors que de notre côté nous sommes très bons pour analyser, décortiquer, faire un grand nombre d'hypothèses, pour au total, un résultat décevant. Question de culture !

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