3 septembre 2013

Carnet de voyage : Lisbonne, Porto, Bilbao


La période estivale et ses déplacements est parfois l’occasion d’aller voir de plus près des réalisations auxquelles – mutatis mutandis – on peut penser pour Nantes.
Le Portugal présente deux exemples récents de téléphériques ou télécabines, l’un au-dessus du Parc des Nations à Lisbonne, l’autre au-dessus de Gaïa à Porto. Lisbonne présente en outre, un bel exemple d’ancienne carrière aménagée : Estufia fria. Et Bilbao a maintenu et rénové son pont transbordeur qui est d’abord un pont.

1 - Sur les télécabines :
- Elles n'ont qu'un usage touristique. 1,5 km le long de l’estuaire du Tage et du Parc des Nations à Lisbonne réalisé en 1998 lors de l’Exposition universelle, à 30 mètres de hauteur. Contrairement à ce que je pensais, partir du niveau de l'eau, ne soulève pas de difficultés notables. Mais ça coûte cher : 4 € l'aller simple à Lisbonne, dans des cabines qui peuvent contenir 6 à 8 personnes. A Porto le téléphérique est nettement plus court (560 mètres). I survole les habitations et part d’un point haut jusqu’au bord du Douro (60 mètres de dénivelé). Il est donné pour transporter 850 personnes/heure. Le coût est de 5 € et 8 € l’AR.

Lisbonne – télécabine Parc des Nations photos 1 et 2

Porto – télécabine de Gaïa photo 4

2 – A Lisbonne encore, Estufa Fria : Un exemple cité dans le projet Jules Verne par Yves Laîné). Très beau site, bien aménagé dans une ancienne carrière, avec les deux parties ; protégée mais non fermée pour la partie Estufa Fria (serre froide) et sous forme de serres pour la partie Estufa Quente (serre chaude).Un lieu de repos zen et d’une belle diversité végétale. On imagine volontiers un projet de cette nature dans la carrière Miséry au Bas-Chantenay.

Lisbonne Estufia Fria photo 3

3- Bilbao, une minute de rive à rive – Le plus ancien – 1893 – et l’un des huit ponts transbordeurs au monde, toujours en activité. Plus précisément Pont de Biscaye en aval de Bilbao. Il a été Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 2006 et rénové à plusieurs reprises. Il garde ses caractéristiques initiales : c’est un pont de 164 mètres qui permet de traverser l’estuaire en une minute, dans le calme en survolant l’eau. Il en coûte 0,30 € pour les passagers piétons dans les deux cabines latérales de la nacelle, et 1,20 € pour un véhicule sur la partie « voirie » qui accueille également tous les deux roues. Il est possible d’accéder par ascenseur au passage supérieur pour apprécier le point de vue impressionnant. Mais c’est d’abord un pont qui remplit bien sa fonction pour un modèle conçu il y a plus d’un siècle. Il est bien évident qu’un modèle du XXIe siècle aurait des performances nettement supérieures. Le besoin de franchissement existe à Nantes.
Quelques illustrations versées au dossier.

Bibao - Pont de Biscaye
Pont de Biscaye – La nacelle
Pont de Biscaye – Compartiment piétons
Pont de Biscaye – Partie centrale de la nacelle et vues de la passerelle supérieure



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9 octobre 2012

Sondages nantais franchissement Loire



Presse Océan a posé sur son site internet la question : Projet de nouveau franchissement sur la Loire entre Chantenay et Rezé : quelle solution préconisez-vous ?
Sur 868 votants :
1 - Un pont transbordeur : 30 %
2 - Un tunnel : 23 %
3 - Un pont haut (=Cheviré)18 %
4 - Un pont levant 9 %
5 - un téléphérique 8 %
6 - Nul besoin : 4 %
7 - Un ou plusieurs bacs 4 %

Le sondage de PO est très intéressant car il préfigure la place que va occuper l'opinion dans les débats d'aménagement ( et dans les campagnes électorales locales à venir). C'est tout à fait nouveau. Autant nous sommes abreuvés de sondages au plan national, autant, au plan local ils restent confidentiels. Grâce à Internet, les usagers, lecteurs, citoyens, peuvent exprimer leurs choix, même si, sur le fond, le débat reste souvent limité. N'empêche qu'avec 800 réponses, voire davantage, nous avons un échantillon qui, quantitativement est représentatif, même s'il ne l'est pas, qualitativement. Mais les gens qui s'expriment, sont intéressés par la vie locale et leaders d'opinion. On ne pourra plus à l'avenir faire comme si les préférences des Nantais, n'existaient pas.
Pour que l'impact soit accru, il faudrait que Ouest-France sorte de sa position révérencieuse et frileuse, pour prendre de temps en temps le pouls de l'opinion. Ca viendra !



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