2 octobre 2019

De plus en plus de millions pour le Banian

Sven Jelure qui tient le blog " La méforme d'une ville" publie sur Nantes +  un article bien documenté sur la faisabilité de plus en plus douteuse de l'Arbre ( ou plutôt Le Banian) aux Hérons.

http://nantesplus.org/encore-plus-de-millions-pour-larbre-aux-herons/



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14 octobre 2017

Royal de Luxe va-t-il rendre l'argent ?

11 décembre 2016

Les millions de l'Arbre aux hérons

Dans PO du vendredi 9 décembre la présentation du financement des 35 millions € nécessaires à la mise en place de l'Arbre aux Hérons.

Cet article sur le financement est révélateur des approximations qui entourent l'Arbre aux hérons. Pourquoi la répartition par tiers ? On note tout de suite que 2/3 des 35 millions seront à la charge des contribuables soit par l'intermédiaire de Nantes Métropole, soit par le biais de l'Etat, l'Europe et autres collectivités. Si on ajoute que les Machines de l'Ile sont déjà largement subventionnée par Nantes Métropole, on voit bien que, contrairement aux apparences, ce projet culturel sera essentiellement à la charge des citoyens.
Je ne sens pas le projet porté par la société civile ( le crowdfunding à 200 000 € est vraiment très bas). Compte tenu de son importance l'Arbre aux hérons devrait être un enjeu politique local sur lequel la population devrait pouvoir se prononcer : pourquoi pas un référendum  ? ( Même si l'on sait que dans le département, il peuvent être sans suite...) Avec déjà le CHU imposé sur l'ile de Nantes, cette politique de décisions  "Je suis élu, je fais ce que je veux" ne rencontre-t-elle que l'indifférence des Nantais ?

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20 octobre 2015

SoNantes la monnaie locale coûte (trop) chère

Opération de com de Nantes métro ces derniers jours, pour promouvoir la monnaie locale SoNantes. Pour une fois c'est Ouest France qui se montre le plus critique en titrant  " Les débuts très frileux du SoNantes" alors que PO estime " La monnaie SoNantes progresse" (vendredi 16.10.15).
Après 6 mois le bilan est maigre : 375 particuliers et 120 entreprises ont ouvert des comptes dans cette monnaie locale. Il faudrait au moins 3 000 professionnels pour équilibrer le projet. Qui a déjà coûté 800 000 € pour les études, deux millions de capitalisation investis par le Crédit municipal,   une cellule de cinq salariés et un coût annuel de fonctionnement de 600 000 €. Autant dire qu'on a pas fini de mettre de l'argent dans un projet bien dans l'air du temps, à la mode, mais dispendieux et sans retombées réelles dans l'économie locale. Dans une période où l'on préconise la "sobriété" financière commençons par supprimer ces projets non indispensables.
Nantes métro affiche sa volonté de faire des économies. Sont notamment cités la réduction du parc automobile qui comporte plus de 200 voitures ( Aux impôts pour tout le département nous avions une voiture de fonction !) et du nombre de logements de fonction ( qui  en bénéficie ?). Dans le débat d'orientation budgétaire d'hier, un conseiller d'opposition a émis l'idée de faire l'économie de 120 emplois équivalents temps plein par an en demandant aux agents de Nantes métro de travailler 35 h par semaine et non 33,6 h. comme c'est le cas actuellement. Ce serait, répond-t-on " mettre en cause un point d'équilibre dans les relations sociales" . Bref, la réduction significative des coût de fonctionnement attendra. Et les impôts locaux vont à nouveau augmenter de 40 millions €...

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15 avril 2009

Bouclier fiscal : les chiffres

Près de 60% ( 59,6 ) des bénéficiaires du bouclier fiscal, soient 8338 contribuables sur 13998 foyers, se sont fait remboursés en moyenne 580 € sur une moyenne d'impôts payés de 876 €. Il s'agit de personnes modestes qui ont un revenu fiscal de référence moyen ( annuel ! ) inférieur à 3263 euros !
A l'autre extrémité, 834 contribuables ( 5,9 % ) qui ont un patrimoine supérieur à 15 581 000 €, se sont vus restitués un chèque moyen de 368 261 € pour une moyenne d'impôts de 701 462 €. Ce sont les plus riches dont on parle beaucoup !
Ces chiffres fournis par le Ministère des Finances et reproduits dans Le Monde du 15 avril, montrent qu'ils y a des " pauvres " - ils sont largement majoritaires - bénéficiaires du bouclier fiscal. On leur restitue essentiellement des impôts locaux.
Il est clair que le débat politique porte uniquement sur les plus riches. La charge symbolique est énorme dans un pays aussi égalitaire - dans les discours - que la France. Il est clair aussi que le chèque moyen de 32 743 € remis aux 14 000 bénéficiaires du bouclier fiscal, cache des disparités énormes.
Pour un coût budgétaire total de 458 millions en 2008, quoi que l'on puisse modifier dans ce dispositif, ce n'est pas ce qui donnera une solution à la crise. Mais pour alimenter la querelle politique, succès garanti !

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